Malliacum devient Maillé

Au tout début du Moyen Âge

Maillé (dont le nom dérive du nom antique Malliacum) est le chef-lieu d’une sous-administration mérovingienne.

Un prieuré existe déjà au milieu des ruines de l’habitat gallo-romain. Il est à l’origine de la première paroisse dédiée à Saint-Venant.

Au Xe siècle, Un seigneur occupe les lieux, résidant dans un premier château. Une seconde paroisse, Sainte-Geneviève, est fondée dans le creux du vallon. À l’époque, l’essentiel de l’habitat est probablement troglodytique.

Le château est détruit à la fin du XIe siècle, lors d’une guerre entre l’Anjou et la Touraine puis reconstruit au début du XIIe siècle.

Au début du XIIIe siècle, les seigneurs de Maillé reçoivent le titre de barons et agrandissent leur château.

 

Le bourg de Luynes change

Au XVe siècle, les barons de Maillé sont très proches des rois de France, résidant alors en Touraine. Le bourg s’en trouve transformé.

Arrivée de riches marchands qui bâtissent de superbes maisons à colombages, construction des halles, d’une aile en brique dans la cour du château et d’une église collégiale dédiée à Notre-Dame – non loin de ce dernier –, siège d’une troisième paroisse.

Maillé au temps de la Renaissance

Au XVIe siècle, le titre de baron de Maillé passe par mariage dans les mains de la famille de Laval-Loué, branche de l’illustre famille de Montmorency.

Le château et la ville subissent quelques transformations dans le goût de la Renaissance.

En 1564, le temple protestant de Touraine est installé à Maillé. Il y restera jusqu’en 1600.

En 1572, Jean de Laval, marquis de Nesle, reçoit de Charles IX le titre de comte de Maillé.

Durant la période des guerres de religion, Maillé semble avoir été une zone de refuge où nombre de marchands, particulièrement des soyeux travaillant la passementerie, catholiques comme protestants, trouvèrent une protection. Ils feront la fortune de la ville.