Les vitraux de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes ont été confectionnés en 1878-79 par Lucien-Léopold Lobin, célèbre maître verrier tourangeau.
Vous trouverez ci-dessous des photographies des vitraux de l’église prises par Michel Brochain, photographe amateur luynois, et la description des scènes présentées sur chacun d’eux.
Cliquez sur l’image du vitrail pour le voir en plus grand… mais il vaudra toujours mieux admirer les vitraux de l’Église Sainte-Geneviève dans leur environnement, avec la lumière du jour qui les traverse.
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Fenêtre gauche du chœurDescription du bas vers le haut :
- L’ange annonçant la Nativité
- Adoration des Mages
- La Samaritaine
- La pécheresse chez Simon
- Résurrection du fils de la veuve de Naïm
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Fenêtre centrale du chœurDescription du bas vers le haut :
- Tout en bas, aux angles : le Saint Père bénissant avec, derrière lui, le duc de Chevreuse, et, en face, le duc de Luynes offrant une bourse
- Lavement des pieds
- La Cène
- Christ en croix
- Résurrection du Christ
- Christ en Gloire
- À gauche : les quatre évangélistes Marc, Jean, Luc et Mathieu
- À droite : les quatre prophètes Isaïe, Ézéchiel, Jérémie et Daniel
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Fenêtre droite du chœurDescription du bas vers le haut :
- Mort d’Abel
- Sacrifice d’Abraham
- Joseph vendu par ses frères
- Jonas rejeté par la baleine
- Moïse et le serpent d’airain
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté gauche de la nef – Rosace (Autel de la Vierge)
- Au centre : couronnement de la Vierge
- Lobe inférieur gauche : Notre Dame des sept douleurs
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté gauche de la nef – Troisième fenêtreDescription du bas vers le haut :
- Tout en bas : Madame Paimparé et son fils
- Présentation de la Vierge
- Annonciation
- Visitation
- Nativité du Christ
- Présentation de Jésus au Temple
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté gauche de la nef – Deuxième fenêtreDescription du bas vers le haut :
- Mariage de saint Joseph avec la Vierge
- Fuite de la sainte Famille en Égypte
- Saint Joseph, charpentier avec la Vierge et Jésus à Nazareth
- Mort de saint Joseph
- Saint Joseph montrant à Jésus la barque de l’Église gouvernée par Pie IX
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté gauche de la nef – Première fenêtreDescription du bas vers le haut :
- Saint Martin partage son manteau.
- Saint Roch nourri par son chien
- Le martyr de sainte Barbe
- Saint Venant guérit un enfant.
- Saint Gilles nourri par une biche
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté gauche de la nef – À l’entrée (fonts baptismaux)
- Saint Jean-Baptiste
- En bas : baptême du Christ
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté droit de la nef – Rosace (autel de saint Joseph)
- Médaillon central : chasse de sainte Geneviève portée par
des bourgeois de Luynes
- Lobe inférieur gauche : sainte Geneviève au tombeau de saint Martin
- Lobe inférieur droit : sainte Geneviève guérissant un malade
- Lobe gauche : sainte Geneviève protégeant des inondations
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté droit de la nef – Troisième fenêtreDescription du bas vers le haut :
- Tout en bas : l’Abbé Brette, curé de Luynes
- Sainte Geneviève bergère
- Sainte Geneviève reçoit une médaille de saint Germain.
- Sainte Geneviève éloigne Attila de Paris.
- Sainte Geneviève nourrit les pauvres.
- Sainte Geneviève fait bâtir une église sur l’emplacement du tombeau de saint Denis.
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté droit de la nef – Deuxième fenêtreDescription du bas vers le haut :
- Tout en bas : la duchesse de Luynes et ses enfants en prière
sur le tombeau de son mari
- Apparition du Christ à sainte Marguerite-Marie
- Agonie du Christ
- Flagellation du Christ
- Sainte Véronique essuie le visage du Christ.
- Longin perce le côté de Jésus avec sa lance.
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté droit de la nef – Première fenêtreDescription du bas vers le haut :
- Scène des vendanges
- Saint Vincent et son évêque
- Saint Vincent devant Dacien
- Saint Vincent au supplice du feu
- Le corps de saint Vincent jeté à la mer
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Verrière de l’Église Sainte-Geneviève de Luynes
Les Frères Lobin, vers 1878-79
Bas-côté droit de la nef – À l’entrée (autel du Sacré-Cœur)
- La bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé
- En bas : son mariage à l’église de Luynes
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Chapelle de l’ancien hôpital ducal
Vitrail de saint Christophe
Saint Christophe portant l’enfant Jésus
Ce vitrail, réalisé avec la technique de la grisaille, date probablement de la Renaissance. |
La naissance du vitrail
Le verre à été inventé environ 3000 ans avant Jésus-Christ. Entre 1554 et 1075 avant Jésus-Christ, les artisans égyptiens découvrent un procédé de fabrication de verre translucide qui pouvait être fondu et coulé comme le métal. Vers 1400 avant Jésus-Christ, ils découvrent le moyen de colorer le verre.
Les artisans du Moyen Age, pouvant obtenir des morceaux de verre d’une bonne taille, imaginent d’utiliser le plomb, métal de bon marché et malléable, pour fixer un assemblage de panneaux de verre dans une fenêtre. Le verrier constate que la limaille de fer, mise en pâte avec un fondant de poudre de verre, permet de peindre sur le verre les détails du visage, des mains, d’une draperie et qu’on peut ensuite cuire le verre à une température juste en-dessous du point de fusion. Le vitrail est né.
L'histoire de l'atelier Lobin
1er décembre 1847
Ouverture d’un atelier de création de vitraux peints au 10 Rue des Ursulines à Tours
Septembre 1848
Julien-Léopold Lobin prend la direction de l’atelier. Formé à la peinture sur verre par l’abbé Chailly, curé de Saint-Pierre-des-Corps, il est d’abord « peintre d’histoire ». L’atelier devient une véritable manufacture ; elle emploie 32 personnes en 1852 et 51 en 1855.
1859
L’atelier – devenu trop étroit – est transféré au 35 rue des Ursulines et agrandi en 1862 par l’achat d’un terrain attenant.
1864
À la mort de Julien-Léopold, son fils aîné Lucien-Léopold lui succède et va diriger l’entreprise familiale, qui compte alors plus de 70 personnes. L’atelier Lobin est également un lieu de formation ; plusieurs maîtres-verriers – parfois devenus concurrents ultérieurement – y ont appris leur métier. L’atelier développe également le secteur du vitrail civil : représentations allégoriques, les saisons, l’agriculture et la métallurgie…
Septembre 1892
À la mort de Lucien-Léopold, la manufacture fait encore vivre une soixantaine d’employés mais le chiffre d’affaires a beaucoup baissé.
Octobre 1904
Fermeture de l’entreprise. Les dernières verrières seront posées en 1905.
